La base de l’établissement d’une relation d’affaires repose évidemment sur la connaissance mutuelle des besoins et des réponses à ces besoins, mais s’inscrit aussi dans quelque chose d’intangible : se rapprocher de la culture de l’autre. C’est exactement pour ça que le 16 novembre 2016, les représentants des 10 entreprises d’économie sociale se sont joints à ceux des 6 organismes publiques et privés qui participent au projet pour une première activité de formation dans le cadre du projet L’économie sociale, j’achète!
Lors de rondes de « réseautage express », les « acheteurs » devaient présenter en une dizaine de minutes l’ABC du fonctionnement des achats de leur organisation à des sous-groupes d’entreprises. Celles-ci pouvaient par la suite poser des questions et tenter de mieux comprendre comment développer des affaires auprès de ces grands donneurs d’ordre. Une occasion unique de poser les questions qui préoccupent.
Au-delà de l’occasion de mieux comprendre le fonctionnement des achats ou encore de mieux connaître les biens et services offerts par les entreprises, cette rencontre a été un moment propice aux échanges et à l’exploration. Chacun a pu mieux saisir le quotidien de l’autre : qu’elles sont les préoccupations d’un responsables d’approvisionnement? de quoi est fait son quotidien et quels sont les principes qui guident sont travail? peuvent-ils faire affaires avec l’économie sociale? De même, du point de vue des achteurs : qui sont des « entrepreneurs d’économie sociale »? sont-ils en mesure de satisfaire les exigences élevées des services publics? qu’est-ce qu’il y a de différent de s’approvisionner auprès de ces entreprises? où se situe, au sein de l’organisation, la demande pour ce type de produit ou de service?
Les participants sont repartis avec des idées beaucoup plus concrètes sur les manières de travailler ensemble. La suite de projet démontrera si ce rapprochement aura porté fruit.