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« C’était un petit bonheur que j’avais ramassé. Il était tout en pleurs sur le bord du fossé. »

Si le P’tit Bonheur de Saint-Camille doit son nom à cette chanson de Félix Leclerc, ce n’est pas parce qu’il est en pleurs, bien au contraire! Fondé en 1988, cet organisme de développement communautaire et culturel a su devenir un véritable emblème de cette petite municipalité de la MRC des Sources. Entreprise d’économie sociale inspirante, le P’tit Bonheur a fleuri… et a même fait des bourgeons!

On y trouve de tout!

La mission du P’tit Bonheur est de gérer un lieu de rencontres pour tous les groupes d’âge et de réaliser une programmation d’activités communautaires et culturelles. Gros mandat vous trouvez? Effectivement! Mais l’organisme le relève avec brio, grâce à ses nombreux services, répartis dans quatre volets principaux :

1. Le secteur communautaire :

Le P’tit Bonheur est reconnu pour sa légendaire pizza faite à la main et cuite au four. Qui plus est, chaque mois, des repas communautaires sont offerts à la population. L’organisme propose aussi un service de location de salle pour des réunions ou des conférences.

2. Le secteur des arts de la scène :

Chaque année, 15 spectacles professionnels d’auteurs-compositeurs-interprètes sont présentés. S’ajoutent à cela des spectacles pour jeune public et de la musique du monde.

3. Le secteur des arts visuels :

Le P’tit Bonheur accueille annuellement 8 expositions à l’Espace Hortense, le lieu de diffusion principal des arts visuels à Saint-Camille.

4. Le secteur de la formation :

Le Centre d’interprétation en milieu rural (CIMR), un autre secteur d’activités du P’tit Bonheur situé à même ses locaux, offre différentes formations, dont une série de cours en éthique appliquée. Le centre œuvre aussi dans le domaine de la recherche et du développement démographique.

Un exemple pour la communauté!

Si, avant de lire notre article, vous aviez déjà entendu parler du village de Saint-Camille, sachez que ce n’est pas surprenant! Au fil des dernières années, cette municipalité a tout mis en œuvre pour lutter contre la chute démographique de sa population et pour améliorer le milieu de vie de ses familles.

Après la transformation du magasin général pour y établir l’actuel P’tit Bonheur, ce fut autour du presbytère d’être transformé en coopérative d’habitation pour personnes âgées et en coopérative de soins et services. D’autres projets ont suivi, comme la création d’un salon de diversification agricole et la coopérative du rang 13.

Quand on vous parlait de bourgeons!

Qu’est-ce qui en fait une entreprise d’économie sociale?

En plus d’être géré par un conseil d’administration formé de bénévoles et d’avoir une mission orientée vers le bien de la communauté, le P’tit Bonheur possède plusieurs autres caractéristiques permettant de le qualifier d’entreprise d’économie sociale.

D’abord, son succès repose sur la participation, la solidarité et l’implication de la population locale. Les Camillois et Camilloises s’activent à titre de consommateurs, participants, bénévoles,  promoteur de nouveaux projets, etc. La population met en commun ses idées et son temps pour entreprendre des projets qui contribuent grandement au développement du village.

La priorité du P’tit Bonheur, c’est l’humain, non pas les profits. Tout, dans ses activités et ses projets, s’articule autour du bien-être de la collectivité et de ses citoyens.

Toutefois, le P’tit Bonheur doit aussi autofinancer ses activités, comme toute entreprise! La tarification établie permet de rentabiliser les activités, tout en s’assurant d’être le plus accessible possible pour la population. Les profits générés sont complètement réinvestis dans le développement de l’entreprise et de la communauté.

Un peu à la manière de Félix Leclerc dans sa chanson, faites un détour vers Saint-Camille. Mais ne fermez pas les yeux, surtout! Passez au P’tit Bonheur et voyez par vous même les retombées d’une belle entreprise d’économie sociale!

Cliquez ICI pour visiter le site Web du P’tit Bonheur de Saint-Camille.
Cliquez ICI pour vous rendre sur la page Facebook de l’organisation.

Vous n’avez pas lu nos portraits précédents? Cliquez ICI pour y avoir accès!